La technique du dry needling consiste à chercher des contractures musculaires – appelées « nœuds musculaires » – avec de très fines aiguilles qui permettent leur relâchement. Lorsque ces nœuds sont superficiels, il est possible de les traiter par un massage manuel. Le dry needling quant à lui permet une extension des doigts et traite plus en profondeur les contractures dans les muscles grands et épais des chevaux.
D’où proviennent ces nœuds ?
Selon le caractère du cheval, le niveau de trauma, ou la durée de la contracture, une légère sédation peut être administrée si besoin.
Pour commencer en douceur, je choisis les muscles les moins touchés et je place les premières aiguilles. Cela me permet d’installer un climat de confiance entre le cheval et moi. Je cherche d’abord à relâcher la chaîne musculaire principale (traitement basique) puis je travaille de manière ciblée pour atteindre d’autres muscles responsables de raideurs (traitement de précision).
Il est important de savoir qu’en relâchant les muscles, on déclenche une réponse métabolique que l’on ne peut ignorer. Une cure détox peut être conseillée.
Pour certains muscles contractés depuis longtemps, une session de dry needling s’apparente à l’effort fourni pour courir un marathon ! Les conseils suivants sont donc importants à retenir.
Jour 1-3 Repos
10 minutes de marche sont conseillées
pour enlever l’acidité dans les muscles
Jour 4
Trot, longe
Jour 7
Reprise progressive du travail